Kinkajou – Potos flavus
Le kinkajou ou potos – Potos flavus
Le kinkajou est une espèce de mammifère mustéloïde arboricole. C’est un nocturne des forêts humide en Guyanes, en Amazonie, dans Andes, en Amérique centrale.Animal étrange même pour les autochtones, le kinkajou est longtemps resté inclassable, il reste une curiosité biologique parmi les carnivores, et par sa physiologie, et par son comportement.
Le kinkajou adulte mesure sans la queue de 45 à 76 cm, 50 en moyenne, entre 85 et 133 cm avec, pour une hauteur au garrot de 20 cm et un poids moyen de 3 kg. Il ne porte que deux mamelles. Le dimorphisme sexuel est faible, les femelles étant en moyenne d’une ossature un peu plus gracile et, pour un poids à peu près égal.
Le pelage, est dense, soyeux et légèrement crêpé, il n’est ni ras ni long, la couleur de leur pelage est nuancé du beige, vers le brun roussâtre et le fauve clair, avec des variations de blancs et de jaunes tirant parfois jusqu’à l’orangé.
Ce carnivore, à une queue préhensile, elle lui sert de cinquième membre. Chacune des quatre pattes se prolonge par cinq doigts très détachés, garnis de coussinets roses et de griffes acérées, courbes et longues, non rétractiles. Cette combinaison d’une queue préhensile et de ces doigts griffus lui permet de se déplacer comme un acrobate avec agilité et souplesse dans les arbres. La queue, par laquelle il se suspend pour libérer ses quatre membres, n’est pas utilisée pour saisir les aliments mais, la glissant sous lui jusqu’au menton, l’animal s’y enroule, les yeux cachés du jour par ses pattes, au moment de l’endormissement.
Le kinkajou se distingue des autres carnivores par un second orteil plus long que les autres. Le museau, pointu, est relativement proéminent et se termine par une truffe rose foncé ou marron. La tête, arrondie, est surmontée de deux oreilles basses et larges, à l’ovale arrondi. La face dessine un cœur. Comme le coati, sa denture, se caractérisée particulièrement par deux canines inférieures très saillantes et des prémolaires et molaires inaptes à la mastication, ce qui lui vaut l’appellation de carnivore. Il se nourrit d’une façon assez similaire à celle du singe-araignée, il mange plus de trente-sept sortes de fruits différentes, moins d’un dixième de son alimentation se composant de feuilles et de fleurs7. Son régime est celui d’un opportuniste et se révèle très variable selon les saisons et les régions.