Corneille mantelée – Corvus cornix
Corneille mantelée – Corvus cornix
Cette corneille est considérée comme une sous espèce de la corneille noire, dont elle a la silhouette et la morphologie. La tête, le haut de la poitrine, les ailes, la queue et les tibias sont noirs, le reste du plumage est gris.
C’est un oiseau bruyant. Son répertoire n’est guère varié et est composé principalement de croassements rudes. Même si leur espace de répartition ne se superpose qu’en de rares endroits ou si leur cohabitation ne se fait qu’au cours de périodes restreintes à la faveur notamment des Migrations hivernales, l’habitat de la corneille mantelée n’est pas très différent de celui de la corneille noire car leurs besoins en matière d’alimentation et de nidification ne sont pas très fondamentalement éloignés.
On la retrouve donc en lisière des forêts ou dans les clairières, dans les régions agricoles avec arbres et bosquets et dans les parcs urbains, les landes d’altitude ou les falaises côtières. Elle n’est pas rare dans les vasières des estuaires et sur les rivages. Elle est présente dans presque toute l’Europe, excepté le sud de la France et la péninsule Ibérique.
C’est un Migrateur partiel. Les populations d’Europe se déplacent vers les côtes occidentales et méridionales, à partir de la fin septembre et le retour se déroule vers la mi-février ou le début mars. Les couples restent unis pendant plusieurs années. Le nid est toujours isolée, sur un arbre ou dans un buisson bas, elle revient régulièrement dans son territoire et réoccupe souvent son ancien nid. Celui-ci est fait de branches sèches, rembourré de touffes d’herbes, de terre, avec une coupe interne de fines ramilles, de mousse et de poils. Les deux sexes participent à la construction. En avril et mai, la femelle pond 4 à 6 œufs, qu’elle couve seule, nourrie par le mâle. Les jeunes restent au nid 32 jours.
A la différence de la corneille noire, elle mange moins d’œufs, moins de petits rongeurs ou de jeunes oisillons. Elle recherche des cadavres dans les prairies où la présence de bétail rend les sols riches en déjections. Elle consomme également quelques matières végétales : graines, noix, fruits, baies, têtes de pavot.