Dromadaire blanc – Camelus dromedarius
Dromadaire – Camelus dromedarius
Également appelé chameau d’Arabie, le dromadaire est une espèce de mammifères domestiques de la famille des camélidés et du genre Camelus. Qualifier de dromadaire et nommé couramment chameau – Camelus bactrianus et Camelus ferus présentant deux bosses, alors que le dromadaire n’en possède qu’une seule apparente. Dromas en grecq signifie coureur. Sa taille va de 220 cm jusqu’à 250 cm au garrot pour les plus grands ; son poids varie entre 400 et 1 100 kg selon les races. Cet herbivore a une espérance de vie moyenne de 25 ans.
Le chameau domestique et le dromadaire appartiennent au même genre biologique. Certains les considèrent plus comme deux variétés régionales plutôt que comme deux espèces. Le dromadaire est un habitant des déserts chauds, Sahara, péninsule Arabique, alors que le chameau se retrouve plus en zone froide comme la Mongolie. Les deux animaux, bien que capables de s’hybrider, ne se rencontrent donc pas naturellement l’un l’autre. Le fœtus du dromadaire développe deux bosses pendant la gestation qui se fondent en une seule peu avant la naissance. Les deux espèces peuvent s’hybrider, le petit étant le turcoman qui présente une bosse légèrement subdivisée.
De nos jours, le dromadaire est l’animal des déserts chauds d’Afrique, d’Australie, du Proche et du Moyen-Orient. Il fut aussi utilisé à des fins militaires pour les charges guerrières dans la bataille ou pour le transport de troupes et de matériels. Il rend de multiples services à l’homme depuis des milliers d’années et en particulier aux nomades qui l’exploitent pour ses productions de travail, de cuir, de lait et de viande. En transportant le matériel, il permet à l’homme de s’économiser et de durer dans les milieux désertiques.
Dans certains pays, des courses de dromadaires ont lieu, ils sont très rapides, et peuvent courir à 50 km/h en vitesse moyenne et jusqu’à 70 km/h en pointe. Il existe deux types de dromadaires; les dromadaires de courses qui ne pèsent que 400 kg pour les femelles contre 500 à 600 kg pour les mâles adultes, et les dromadaires de trait, qui peuvent aller jusqu’à 600 à 800 kg pour les femelles contre 800 à 1 100 kg pour les mâles. Leurs prédateurs sont les lions de l’Atlas, léopard de Barbarie, lycaons ou guépards sahariens pour les jeunes.
Le squelette du crâne, comparable à celui du cheval par sa taille, présente une crête occipitale fort proéminente, à laquelle se rattache un puissant ligament cervical, de manière à soutenir une tête aussi lourde sur un cou aussi long.
Les sinus sont amples et profonds et procèdent, à l’adaptabilité du dromadaire à la vie désertique. Une telle anatomie permet au dromadaire de récupérer une part importante de l’eau au moment de l’expiration par les voies nasales. , évitant ainsi un assèchement de la muqueuse nasale et donc le maintien d’une atmosphère humide dans les voies respiratoires supérieures propices à limiter les pertes hydriques.
Comme la quasi-totalité des mammifères et malgré la longueur de son cou, le dromadaire possède 7 vertèbres cervicales. Pour le reste, il ne se distingue pas des herbivores domestiques. Les os de ces membres sont longs, traduisant l’éloignement du corps thorax et abdomen du sol lorsque l’animal se tient debout.
Comme la plupart des mammifères, Il une denture temporaire (dents de lait) et une denture permanente qui comprend 34 dents au total et s’enrichit de la présence de molaires. C’est le moyen d’observation qu’ont les nomades pour déterminer l’âge de l’animal. . Bien qu’il puisse atteindre l’âge vénérable de 40 ans, il est peu fréquent d’observer des animaux de plus de 20 ans du fait de la défaillance de la denture. Le système lymphatique est particulièrement actif chez le mâle lors de la période du rut et jouent un rôle encore assez mal connu dans le comportement sexuel.
Le volume sanguin est de 93 ml par kg de poids corporel, soit une valeur supérieure à celle observée chez la plupart des autres espèces domestiques La peau, contrairement aux autres herbivores, est peu mobile ce qui désavantage considérablement l’espèce dans les zones à fortes densités d’insectes piqueurs ou simplement volants. Ces coussinets se situent préférentiellement sur les membres, mais le plus important est le coussinet sternal, qui permet à l’animal de se poser sur le sternum et d’assurer une certaine assiette de tout le corps lorsque l’animal est en décubitus sternal.
L’un des éléments anatomiques qui distingue nettement le dromadaire des autres ruminants est la nature du pied. Dépourvu de sabots, le dromadaire a un pied large et élastique, bien adapté à la marche sur des sols sableux. On le compare facilement à un pneu dont la chambre à air est remplacée par un tissu adipeux qui donne à l’ensemble une souplesse remarquable.
La plupart des mammifères vivant dans les zones désertiques se protègent de la chaleur et de la sécheresse en s’enfouissant dans le sol pendant les heures chaudes. Il est bien évident qu’un animal de la taille du dromadaire ne saurait satisfaire à une telle exigence. Aussi l’animal possède-t-il d’autres caractéristiques physiologiques pour s’adapter à ces conditions. La bosse du dromadaire, contrairement à une légende tenace, n’est pas une réserve d’eau, mais d’énergie. Cette accumulation localisée évite la dissémination du gras en région sous-cutanée dans les autres parties du corps. Sa présence sur le dos de l’animal lui assure également un rôle dans la thermorégulation.
La bosse n’est qu’un tissu adipeux, blanc et de consistance douce, susceptible de varier en volume en vertu de l’état nutritionnel de l’animal. Il existe des races spécifiques selon l’usage. Les méhara sont appréciés comme dromadaire de monte.