Eperonnier chinquis – Polyplectron bicalcaratum
Eperonnier chinquis – Polyplectron bicalcaratum
Ce petit faisan fait partie de la même sous-famille que l’argus, célèbre pour ses nombreux ocelles. Il doit son nom à la présence, chez le mâle, de deux éperons sur la face postérieure du tarse.
Le mâle est reconnaissable à son plumage brun-gris finement moucheté de gris sombre, de blanc et de chamois. En outre, il possède de superbes ocelles bleu-vert métallique sur les ailes et le manteau. Chaque plume de la queue est marquée de deux larges ocelles vert métallique teintés de pourpre. Les joues et la gorge sont blanches, une crête érectile grise couronne le dessus de la tête.
La femelle est plus petite que le mâle et plus terne.
L’éperonnier chinquis de l’Himalaya est clair que l’éperonnier chinquis de Lowe et L’éperonnier chinquis de Hainan est nettement plus petit.
Pendant la période de reproduction, on peut entendre ses émissions à tout moment de la journée, alors que le reste de l’année, il privilégie plutôt l’aube et le crépuscule pour ses vocalises. Il fréquente les forêts denses constituées d’arbres à feuilles persistantes, les sous-bois épais, les buissons touffus ou les massifs de bambous. On le retrouve dans les forêts formées de petits arbres ayant colonisé d’anciennes rizières en terrasses ou de vieilles cultures abandonnées, parfois dans les forêts vierges comportant des ravins
Cette espèce habite en Asie, en Inde, au Bhoutan en Chine sur l’île d’Hainan au Laos, au Vietnam, au Cambodge, dans l’Himalaya. 5 sous-espèces sous officiellement reconnues.
Ce petit faisan est monogame mais en captivité il peut être polygame.
La saison de reproduction a lieu en mai et en juin, pendant la saison des pluies au cours de laquelle ils rejoignent les secteurs les plus abrités de la forêt. Le nid est situé à terre dans les herbes au pied d’un grand buisson ou dans une cavité située dans le sous-bois dense. La ponte est constituée de deux œufs. L’incubation dure 21 jours.
Omnivore, il consomme des graines, des baies, des fruits et des invertébrés, les termites. Lorsqu’il recherche sa nourriture, cet oiseau est lent, méthodique et discret, presque sans bruit. Il gratte tranquillement la litière de feuilles avec ses pattes et se saisit des proies ainsi mises à jour.