Faisan de Swinhoe – Lophura swinhoii
Faisan de Swinhoe – Lophura swinhoii
Sur beaucoup de points, il ressemble au faisan d’Edward, il est plus grand, et s’en distingue par sa courte crête blanche, sa tête, son cou et sa poitrine bleue ainsi que par ses caroncules faciales rouges plus développées. Une très large bande longitudinale blanche parcourt le haut du dos encadrée par les scapulaires marron-rouge. Les couvertures alaires sont noires avec des reflets métalliques verts, la plume centrale de la queue est blanche. La première année, les jeunes mâles paraissent identiques aux adultes cependant leur plumage est plus terne.
Ce faisan vit uniquement sur l’île de Formose, dans les forêts denses de feuillus à une altitude inférieure à 2500 mètres. Il fréquente aussi les chemins forestiers et les lisières de bois, dans les sous-bois clairsemé, dans les plantations de bambous dans des forêts mixtes.
De nombreux mammifères et des chouettes s’en prennent régulièrement aux poussins, les serpents pillent les nids et sont friands d’œufs. Les nids sont si bien dissimulés il est très difficile de les localiser. Ils sont placés à terre dans des endroits secrets à l’abri de souches et de rochers qui les protègent contre les prédateurs et les intempéries. Parfois, le nid est construit dans un arbre bien caché par la végétation. La femelle pond 3 à 6 œufs dont l’incubation dure entre 25 et 28 jours. Au bout de 2 à 3 jours, les poussins sont capables de s’aventurer hors du nid par leurs propres moyens. Les jeunes sont très semblables aux femelles. Il faut attendre la fin de l’hiver pour que les jeunes mâles commencent à revêtir leur parure d’adulte.
Les faisans de Swinhoe suivent chaque jour le même itinéraire, dans la végétation. Ces chemins ne sont pas permanents et le même faisan peut avoir plusieurs entrées dans son aire de nourrissage, il est actif à l’aube et en fin de journée, surtout par temps de brouillard, lorsque la visibilité est basse. Son régime est constitué de graines d’herbacées, de fleurs, de mousses, de fruits et dans un moindre pourcentage d’insectes tels que les termites, les papillons, les sauterelles et les coléoptères. Lorsque les ressources sont abondantes, la recherche de nourriture s’effectue en groupes.