Tétraogalle de l’Himalaya – Tetraogallus himalayensis
Tétraogalle de l’Himalaya – Tetraogallus himalayensis
Le tétraogalle fait partie de la famille des Phasianidés
Cet oiseau, parfois bruyant, est une espèce des montagnes qui préfère les corniches rocheuses des falaises et les pentes escarpées. Son plumage cryptique lui procure un bon camouflage dans son habitat de pierres et d’éboulis. Il fréquente les hautes pentes escarpées, depuis la ligne des derniers arbres jusqu’à la limite de la première neige. Il est souvent présent dans les pâturages en montagne et sur les arêtes rocheuses. Mais il fréquente aussi les vallées escarpées et les éperons rocheux à très haute altitude. Cette espèce est visible entre 3600/3900 mètres et 4600 mètres d’altitude au Pakistan, car il est natif d’Asie, de l’Inde, du Népal, du Pakistan et du Tibet.
Le mâle adulte est semblable à une grande perdrix au plumage gris. Le croupion et la queue sont gris. Le dessus des ailes et le dos sont gris avec des plumes aux lisérés châtains. Le manteau est d’un gris légèrement plus clair.
Les rémiges blanches aux extrémités noires sont visibles en vol, tout comme les rectrices externes de couleur fauve. Le bec est gris foncé. Les yeux sont bruns, entourés d’une petite zone de peau jaunâtre. Les pattes et les doigts sont jaunes foncé. Le mâle porte des éperons sur la face postérieure des tarses. Sur la tête, la face, la gorge, les côtés de la tête et du cou sont blancs. La calotte, les couvertures auriculaires et la nuque sont grises.
La femelle est légèrement plus petite et plus claire que le mâle et n’a pas d’éperons. Son front est chamois clair et la zone autour de l’œil est plus grise. Le Tétraogalle de l’Himalaya ne vole pas souvent et préfère en général marcher ou courir. Il ne migre pas mais il effectue des déplacements altitudinaux afin de passer l’hiver à des altitudes plus basses. Au Nevada, ils restent au-dessus de 3000 mètres pendant tout l’hiver.
Il se nourrit essentiellement de plantes. En été, il consomme des herbes, des jeunes pousses et des feuilles, des tubercules, des joncs et aussi des baies. En hiver, il cherche sa nourriture sur les pentes exposées au soleil et où la neige ne tient pas. La nourriture est assez semblable toute l’année, avec en plus des gaines d’herbes. Il se nourrit en creusant avec son bec robuste
Les cris typiques sont des sifflements, des caquetages et des gloussements, mais cet oiseau timide est bien souvent entendu avant d’être vu. En dehors de la saison de reproduction, ils se regroupent en bandes de 15 à 20 oiseaux. Il ne migre pas mais il effectue des déplacements altitudinaux afin de passer l’hiver à des altitudes plus basses. Au Nevada, ils restent au-dessus de 3000 mètres pendant tout l’hiver.
La ponte a lieu en général entre fin avril et mi-mai. Le Tétraogalle de l’Himalaya est monogame et le couple ne produit qu’une seule couvée par an.
Le nid est sur le sol, parmi les touffes d’herbes et souvent à l’abri. La femelle dépose 6 à 12 œufs, environ 8 en général. L’incubation dure 25-28 jours.
Il existe cinq sous-espèces qui diffèrent en tonalité de coloration. La race nominale ici décrite et représentée est la plus sombre.