Chouette épervière – Surnia ulula
Chouette épervière – Surnia ulula
La chouette Epervière appartient à la famille des rapaces nocturnes. L’origine de son nom, vient du fait, qu’elle a la silhouette d’un épervier. Bien qu’elle soit de la famille des rapaces nocturnes, la chouette Epervière, chasse principalement la journée. De l’ordre des carnivores, elle se nourrit de petits rongeurs, d’oiseaux, dans des grandes plaines, des champs, des endroits ouverts. Elle vit dans les forêts boréales d’Eurasie et d’Amérique du Nord, dans des sites fournis en tronc creux, pour y déposer ses oeufs.
L’incubation dure entre 25 et 30 jours, et c’est à la mi-mars, après le vol nuptial des mâles, qui se fait avant la fonte des neiges, que la chouette Epervière s’installe, pour pondre entre 3 et 10 oeufs, avec un ou deux jours d’intervalle. Nourrie par le mâle, elle va couver pendant deux semaines.
Les ressources alimentaires, déterminent le nombre d’oeufs pondus. On la connaît sédentaire, mais en fonction de la nourriture, si elle se fait rare, la chouette Epervière, est capable de parcourir de longues distances.
Quand elle se déplace, volant assez près du sol, en effectuant parfois, des vols stationnaires, on peut l’observer, cela signifie qu’elle a faim. Sinon, elle reste cachée dans les cavités des arbres.
Avec un peu de chance, on peut l’apercevoir sur des poteaux télégraphiques, car elle aime bien prendre de la hauteur. Capable de capturer une proie en vol, c’est avec une vue perçante et une ouïe fine, qu’elle détecte sa nourriture, avant de s’abattre sur elle.
De taille moyenne, avec une queue proportionnelle au corps, sa couleur blanche, barrée de brun foncé, au-dessous du corps, ainsi que sa tête brun-noir, lui donne une allure majestueuse. La femelle est légèrement plus grande que le mâle, et pousse un cri plus aigu, plus doux.
Bien qu’elle s’adapte parfaitement à différents milieux, lors de la reproduction, elle est particulièrement sensible à la présence humaine.
Si la chouette Epervière, est une espèce classée rare, dans l’Union Européenne, la déforestation qui entraîne un manque de creux pour les nids, peut s’avérer néfaste pour la survie de ces espèces.