Dindon sauvage – Meleagris gallopavo
Dindon sauvage – Meleagris gallopavo
Il existe 6 sous espèces :
- M. g. silvestris
- M. g. osceola
- M. g. intermedia
- M. g. merriami
- M. g. mexicana
La tête nue est recouverte d’une peau bleue ou pourpre. Mâle et femelle possèdent une grande caroncule, rouge chez le mâle, qui pend sous la gorge et une autre qui tombe sur le bec. Le plumage est en grande partie bronze verdâtre avec des reflets or et cuivre. Les plumes ont des extrémités noires sur le cou, la poitrine et le dos. Le mâle possède une touffe de plumes sur la poitrine appelée barbe, pouvant atteindre le sol chez les individus âgés. Les pattes sont mauve-rosé, avec de courts et puissants ergots.
Le dindon sauvage est un gros oiseau, qui vit dans les forêts de montagne, les bois et les marais des Etats-Unis. Hors période de reproduction, mâle et femelle vivent séparément, se perchant le plus haut possible dans les arbres. Il vit de la côte est des Etats-Unis jusqu’au sud du Mexique. Il a de nombreux ennemis : coyotes, renards, loups, lynx, rapaces, hiboux, ratons-laveurs, mouffettes et visons. Face à ces nombreux prédateurs, l’oiseau doit être très prudent. C’est pourquoi beaucoup de dindons dorment dans les arbres qui poussent dans l’eau car ils sont peu accessibles par le sol.
Très lourd, le dindon a du mal à prendre son envol et doit courir sur quelques mètres pour pouvoir décoller. Les jeunes dindons ont encore plus de difficultés et doivent voleter de branches en branches pour aller dormir au sommet d’un arbre. A l’époque des amours, il parade en gloussant en étalant fièrement les plumes de sa queue. Il vit sur une réserve de graisse et mange très peu. Après la saison de reproduction, le mâle est à nouveau mince.
La femelle fait son nid en grattant une légère cuvette dans le sol, qu’elle la garnit de feuilles sèches elle y pond de huit à quinze œufs, les dindonneaux se déplacent avec les femelles jusqu’à l’âge de trois mois, puis les gros mâles et les femelles forment des groupes séparés.
Pour se nourrir, il gratte le sol de la forêt, retournant les feuilles mortes et picorant les plantes, des baies, de l’herbe, des bourgeons, des graines, des racines, des insectes, des crustacés, des mollusques, des amphibiens, son appareil digestif est étonnamment efficace.