L’Éléphant d’Afrique – Loxodonta africana

L’Éléphant d’Afrique est un animal pesant 6 tonnes en moyenne et consommant des centaines de kilos de nourriture végétale chaque jour. Il s’agit de l’animal terrestre le plus grand du monde. Il est armé de deux longues défenses en ivoire, recherchées par les braconniers, qui lui permettent de se protéger et d’une longue trompe terminée par deux lèvres avec laquelle il peut attraper la nourriture pour l’amener à sa bouche, mais aussi sentir, toucher et aspirer.

De couleur communément grise, l’éléphant d’Afrique est un mammifère vivant en groupe d’une dizaine d’individu, mené par une femelle, dans la savane, la forêt, la brousse, ou encore dans le désert, bien que des scientifiques aient récemment découvert qu’il y avait en Afrique deux espèce différentes : les éléphants de savane, dans le sud et l’ouest et les éléphants de forêt, plus au centre et à l’ouest de l’Afrique. Herbivore, l’éléphant fait pourtant fuir bien des prédateurs par sa taille (jusqu’à 4 mètres de hauteur) et son poids des plus impressionnants.

Appartenant à la famille des Eléphantidés, la reproduction des éléphants se fait durant toute l’année. Un spécimen pouvant vivre jusqu’à 70 ans, il atteint sa maturité sexuelle à partir de sa douzième année. La femelle porte alors l’éléphanteau pendant 20 à 22 mois et se retire seule pour accoucher d’un unique bébé, pesant déjà à lui tout seul une centaine de kilos, qu’elle va devoir allaiter pendant 36 mois en moyenne.

A cause du braconnage, de l’envahissement de leur espace par l’homme, de la longue gestation de la femelle pour un seul spécimen, l’éléphant est une espèce en danger. En 1930, on recense 5 millions de spécimen, contre à peine 400 000 aujourd’hui. Par son imposante taille, l’éléphant fait d’importants dégâts pour l’agriculture locale, les habitants continuent de le chasser, non seulement pour la viande, mais pour protéger leurs cultures. Plusieurs actions ont été mené afin de sensibiliser la population locale au problème de l’extinction des éléphants d’Afrique, celle-ci entraînerait aussi l’extinction de plusieurs espèces végétales qu’ils disséminent au vent.