Grand koudou cape – Tragelaphus strepsiceros
Grand koudou -Tragelaphus strepsiceros
Ce mammifère Africain est de la famille des bovidés, et se rencontre Afrique, en Angola, au Botswana, en Ethiopie, au Kenya, au Malawi, en Namibie, en Ouganda, en Tanzanie, au Tchad, en Zambie, au Zimbabwe au Soudan, en Somalie.
Cette espèce est essentiellement montagneuse, vivant en terrain accidenté et boisé, et qui reste cachée et discrète dans son environnement. On les voit en zones protégées et sur des terres privés. Elle est en progression dans ces territoires, mais en décroissance partout ailleurs. L’espèce est en situation précaire et devra sa survie à la mise en place de mesures de protection et de gestion adaptées.
Son corps est strié de raies blanches verticales. Une tache blanche bien visible orne sa gorge et une barre blanche son poitrail. Le chevron blanc entre ses yeux de velours et la tache blanche autour de sa bouche donnent du caractère à sa face sombre. Une courte crinière blanche qui court le long de son cou, de ses épaules et de son dos. Quant à sa tête, elle est couronnée de deux cornes divergentes qui s’enroulent gracieusement en trois spires, il se distingue par les lourds et longs poils marron et blanc qui descendent le long de son poitrail en une frange bien développée. Ses cornes sont plus massives et ses oreilles proportionnellement plus grandes que celles des autres koudous. Son corps présente de 5 à 12 rayures blanche.
Les sabots du Grand koudou sont adaptés aux terrains accidentés. De ce fait, il a une course gauche et lente en terrain plat, mais il est rapide en terrain rocheux et montagneux. C’est un excellent sauteur, il peut franchir d’un bond des obstacles de 2,50 mètres de hauteur.
Les cornes des mâles sont en spirales et peuvent atteindre jusqu’à 180 cm car chez les femelles ces cornes sont absentes. Son poids avoisine 200 à 300 kg pour les mâles, 120 à 200 kg pour les femelles leur durée de vie est estimée à 14 ans dans la vie sauvage et 20 ans en captivité. La gestation dure entre 7 et 8 mois pour une portée de d’ 1 jeune par an
A la naissance la mère lèche son petit afin de le débarrasser de toute odeur susceptible d’attirer les prédateurs. Lorsqu’elle part en quête de nourriture, le nouveau-né reste sagement couché à l’endroit où elle le laisse. Elle revient régulièrement le “désodoriser” en le léchant et assurer ainsi sa protection. Le bébé antilope commence à dégager une odeur corporelle à 10 jours. Ayant perdu sa protection il accompagne désormais sa mère partout où elle va.
Cet herbivore se nourrit essentiellement de pousses et de feuilles. En zoo est très friant de pop-corn. Ces antilopes sont assez faciles à capturer par les lions, les hyènes, les léopards, les guépards et les lycaons lorsqu’ils quittent les abris boisés et se retrouvent à découvert ou à proximité d’un point d’eau.
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