Grue du Japon – Grus Japonensis
Grue du Japon – Grus Japonensis
L’extrémité de ses ailes est noire, comme son cou, son bec jaune et pointu et le reste de son plumage entièrement blanc, dont elle s’occupe régulièrement grâce à une huile qu’elle secrète et qui assure sa longévité. Grand échassier de la famille des gruidés, sa taille exceptionnelle (une envergure pouvant atteindre près de deux mètres quatre-vingt pour un mètre cinquante de haut et une dizaine de kilos seulement) en fait l’un des oiseaux les plus grands du monde.
Animal omnivore, la grue du Japon se nourrit de petits invertébrés, insectes et poissons, mais aussi de rongeurs et d’amphibiens autant que de roseaux, de baies et d’herbes estivales. C’est pourquoi elle choisit comme habitat naturel les marais profonds, rivières et rizières. Vénérée par la population d’Asie en tant que symbole de la fidélité et de la longévité, elle est de fait très bien nourrie durant l’hiver, mais il lui arrive malgré tout de migrer, depuis Hokkaido où on la trouve en majorité, jusqu’en Chine ou en Corée.
La grue du Japon est réputée pour sa parade amoureuse très complexe. Bien que cet oiseau vive en bande, lorsqu’un couple naît, il est uni pour la vie. Durant la nidification ayant lieu au printemps et en été, le mâle et la femelle couvent à tour de rôle, pendant un mois, les deux œufs pondus cette dernière. Une grue femelle ne donne naissance, généralement, qu’à une couvée par an, et les petits, pouvant voler au bout de trois mois, quittent très tôt le nid ; mais n’atteignent leur maturité sexuelle qu’au bout de deux ou trois ans.
Le Japon connut un hiver très rude durant l’année 1952 , et les trente-trois derniers spécimens de grues présents sur l’île de Hokkaido ne semblaient pas destinés à survivre. Les habitants prirent alors soin de ces oiseaux. Il s’agit néanmoins toujours d’un espèce menacée, qu’on tente de réintroduire notamment en Russie.
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