Lièvre arctique – Lepus arcticus
Le lièvre arctique – Lepus arcticus
Le lièvre arctique est un mammifère qui appartient à la même famille que les lapins. Il se caractérise par sa morphologie ainsi que son comportement qui lui permet de s’adapter plus facilement au froid. Sa zone de répartition s’étend de l’Alaska au Groenland en passant par le Canada.
Cette espèce de lièvre mesure entre 55 à 70 cm et pèse en moyenne 4 à 5,5 kg. La femelle est généralement plus lourde que le mâle. Sa petite queue et son système digestif sont semblables aux autres lièvres. Comparées au lapin, ses oreilles sont plus longues, mais par rapport aux autres espèces de lièvres, elles sont plus courtes.
Il est souvent chassé par le loup arctique et parfois par l’ours, le renard polaire ou le glouton. Sa couleur change en fonction du climat et de la saison. En hiver, le lièvre arctique prend une couleur blanche pour se confondre avec la neige et en été, son pelage redevient gris-brun, toujours pour s’adapter à l’environnement et mieux se protéger des prédateurs. Il est capable de marcher sur des épaisseurs de neige différente grâce à ses doigts de pattes écartés.
Le lièvre détecte ses aliments grâce à un odorat développé. Il se nourrit de plantes ligneuses, notamment de ses bourgeons, des baies, des feuilles et de divers herbacés. Son régime est essentiellement herbivore, mais il lui arrive parfois de manger de petits animaux.
Côté reproduction, la femelle peut mettre au monde jusqu’à huit petits levrauts. Un mâle peut s’accoupler avec plusieurs femelles durant la période des amours.
Les lièvres arctiques se regroupent parfois pour se réchauffer, mais c’est généralement un animal solitaire. Pour se protéger du froid vif de l’hiver, il creuse son abri dans les congères où il se repose en se pelotonnant en boule afin de mieux conserver sa chaleur.
Au moindre signe de danger, il se dresse et s’enfuit à toute vitesse en bondissant grâce à ses membres inférieurs développés. Lorsqu’ils se regroupent, les lièvres postent un individu qui se chargera de donner l’alerte en cas de danger et permettre à la colonie de se mettre rapidement à l’abri.