Lion d’Afrique – Panthera leo
Le lion d’Afrique – Panthera leo
Le lion d’Afrique est une sous-espèce de lion. Bien qu’étant traditionnellement divisés en dix sous-espèces, les lions d’Afrique forment aujourd’hui une seule et unique sous-espèce après des analyses génétiques qui ont été effectuées sur l’espèce. Il se diffère du lion d’Asie -Panthera persica par une crinière plus abondante et une quasi-absence de poche (un gousset) qui s’étend sous le ventre jusqu’aux pattes arrière. Il a également des poils moins épais et une touffe de la queue moins longue que celle du lion d’Asie.
Reconnaissable par son pelage court de couleur fauve voire ocre foncé, un abdomen d’un blanc chamoisé, presque blanc pour la femelle, et enfin une crinière plus ou moins fournie pour le mâle, le lion d’Afrique a une queue longue de 90 cm et mesure entre 140 et 210 cm sans celle-ci. Il pèse entre 120 à 250 kg, mais certains spécimens peuvent atteindre les 300 kg. Le lion mâle peut vivre jusqu’à l’âge de 7 à 12 ans et les lionnes de 14 à 20 ans, et presque le double en captivité. La différence entre les genres vient du fait que le mâle peut se faire tuer lors des combats qu’il doit livrer pour défendre son groupe et le territoire.
Historiquement présent sur presque la totalité du continent africain depuis le massif de l’Atlas jusqu’à la province du Cap en Afrique du Sud, le lion d’Afrique, dans sa majorité ne vit plus aujourd’hui que dans les savanes des réserves de l’Afrique de l’Est (Kenya, Tanzanie…) et les aires protégées de l’Afrique australe (Botswana, Afrique du Sud). Le lion d’Afrique a disparu de l’extrême sud de l’Afrique depuis les années 1860 et le dernier lion de l’Atlas a été tué en Algérie en 1922. Bien qu’étant une espèce dotée d’une très grande capacité d’adaptation, les lions sont absents des forêts denses et humides comme celles de Centrafrique et les déserts arides saharien et namibien.
Plus heureux que ses congénères asiatiques, les lions d’Afrique sont encore des dizaines de milliers à être en liberté dans leur habitat naturel, mais, selon le statut de conservation de l’UICN, cette espèce est très vulnérable et figure dans l’annexe II du CITES.