Lionne blanche – Panthera leo
Lionne blanche – Panthera leo
Le pelage du lion blanc s’appelle Leucistisme. Comme chez les tigres, il existe chez les lions des cas occasionnels de leucistisme ; moins d’une centaine de spécimens dans le monde possèdent cette particularité génétique due à un gène récessif, qui donne une couleur blonde, crème voire blanche au pelage. Le leucistisme est différent de l’albinisme, et ne pose aucun problème direct sur la physiologie de l’animal. Les yeux conservent leurs pigments et restent le plus souvent de couleur normale noisette ou or, mais peuvent également être bleu-gris ou vert-gris. Les lèvres et les coussinets restent également normalement pigmentés.
Chez le mâle leucistique, la crinière ainsi que l’extrémité de la queue, normalement sombres voire noires, sont très pâles. Les spécimens les plus connus sont sans doute les lions blancs d’Afrique du Sud, où deux lions blancs sont nés d’une lionne et d’un lion de couleur fauve
Lionne – Panthera Leo
La lionne est la femelle du lion, on la reconnait reconnait par un abdomen d’un blanc plus prononcé que celui du mâle ainsi que par l’absence d’une crinière. Morphologiquement, une lionne a une queue mesurant autour de 85 cm et un corps gravitant autour de 150 à 210 cm. Moins massive que le lion, elle pèse entre 110 et 170 kg et fait au garrot 80 à 90 cm.
Dans le groupe, la lionne pourvoit à 80 à 90 % des proies tuées qu’elle chasse en groupe de 5 à 6 lionnes. Elle en ingère en moyenne 5 kg par jour même si sa ration peut être constituée de 30 kg de viande en une seule prise quand la chasse est bonne et qu’elle a manqué quelques repas. Même si elle est plus rapide que le mâle avec une vitesse de pointe de 60 km/h, elle a une technique de chasse différente de celle du lion. Elle chasse en général très tôt le matin, dès les premières lueurs du soleil, ou au contraire à la tombée la nuit. Et pour assurer son succès, elle piège avec les autres lionnes la proie qui se retrouve complètement encerclée.
En chaleur tous les 2 ou 3 mois, la lionne n’aura son ovulation déclenchée que lors de la pénétration du mâle. Lorsqu’elle a accepté de se reproduire, elle s’accouplera avec celui-ci toutes les quinze minutes, jusqu’à 50 fois par jour, pour une durée de 30 secondes. Ceci s’étalera pendant les 4 jours que durera son œstrus. À l’issue d’une période de gestation d’environ 110 jours, la lionne mettra bas à 1 à 4 lionceaux nés aveugles et pesant entre 1,1 à 1,5 kg chacun. Elle les allaitera toute seule, cachée loin du groupe, pendant les 3 à 4 premières semaines de leur vie et les mêlera ensuite avec les autres lionceaux du groupe à l’issue de cette période. Les autres femelles du clan vont prendre part à leur allaitement jusqu’à leur sevrage à l’âge de 6 mois. Elle va encore les garder auprès d’elle jusqu’à l’âge de 2 ans. À l’état sauvage, une lionne peut vivre jusqu’à l’âge de 14 à 20 ans et presque le double en captivité.