Loutre – Lutrinae
Loutres – Lutrinae
Les loutres sont une sous-famille de mammifères carnivores de la famille des Mustelidés. Il existe plusieurs espèces de loutres, caractérisées par de courtes pattes, des doigts griffus et palmés et une longue queue.
Grâce à ses puissantes pattes palmées, la loutre est une excellente nageuse, mais elle se déplace aussi volontiers à terre, le long des berges ou à proximité. C’est un animal souvent solitaire qui possède une fourrure avec des poils. Les petits loutrons restent avec leur mère jusqu’à l’âge de six mois. Contrairement à l’ours polaire ou au dauphin, elle ne dispose pas d’une épaisse couche de graisse sous la peau. C’est son pelage, composé de poils courts et longs qui s’emboîtent, qui l’isole du froid, elle peut rester en apnée jusqu’à huit minutes sous l’eau.
La loutre de mer, comme son nom l’indique, vit dans l’eau salée bien qu’elle ait besoin d’eau douce pour le toilettage et l’entretien de sa fourrure. La population de Hongrie est la plus grosse d’Europe.
Ce mammifère est piscivore. Son régime alimentaire est constitué de poissons, de batraciens, de petits mammifères, de crustacés et même parfois d’oiseaux. La loutre pêche en solitaire même si de temps à autre elle chasse en bande. Les jeunes loutres mangent jusqu’à 700 grammes de nourriture par jour et les adultes mangent jusqu’à 1 kg par jour.
C’est un animal s’amuse souvent avec ses proies, elle les entraîne dans des petites baies, peu profondes, pour faciliter sa tâche. Lors de ses plongées, ses oreilles et ses narines sont obstruées, elle perd donc son odorat et son ouïe ce qui handicape sa chasse. Cependant, elle est munie de vibrisses -moustaches rigides qui elles sont fort sensibles aux vibrations. Grâce à cela, elle parvient à repérer sa proie avec les ondulations de l’eau émises lors de sa fuite. Elle s’attaque généralement aux proies malades ou aux proies les plus abondantes.
La loutre de mer se sert d’outils tels que des galets et pierres pour briser les coquillages trop résistants en les frappant sur son abdomen. Ce qui en fait l’un des rares animaux à se servir d’ustensiles pour se nourrir.
Sa fourrure étant, comme celle du castor, particulièrement recherchée, elle est donc protégée dans la plupart des pays, et malgré ces mesures de protection, ces populations continuent à diminuer ou peinent à se stabiliser.