Perdrix grise – Perdix -perdix
Perdrix grise – Perdix Perdix
Originaire du nord, à la différence de la Perdrix rouge qui vient du sud, la perdrix grise est une espèce d’oiseau gallinacé, il s’acclimate très bien dans les grandes plaines.
La Perdrix grise a une silhouette arrondie. Son plumage nuptial lui donne le front, la face et la gorge d’un brun orangé très vif. Chez le mâle, une tache rouille en forme de fer à cheval se trouve au bas de la poitrine. La femelle possède également une tache rouille, mais beaucoup moins étendue. La Perdrix grise, comme sa cousine la Perdrix rouge, a plutôt tendance à courir pour aller se cacher, plutôt que voler. C’est un oiseau essentiellement terrestre et peu actif.
Elle se trouve dans les plaines, les champs de céréales, les terrains vagues et des haies. Elles n’aiment pas les zones trop boisées, trop humides ou trop herbagères. L’habitat le plus favorable sont les buissons, parfois les zones montagneuses, et elle redescend quand vient l’hiver. Elle se nourrit, à l’aube et au crépuscule. Jusqu’à l’âge de 3 à 4 semaines, le perdreau consomme des invertébrés, des pucerons, des fourmis, des coléoptères, des chenilles, des araignées.
La proportion de graines, fragments végétaux et d’invertébrés, varie selon les saisons. En automne, les Perdrix grises accumulent des réserves en vue de l’hiver. En été, les périodes d’alimentation correspondent aux heures qui suivent l’aube et précèdent le coucher du soleil.
Ils font leur nid à partir du mois de mai dans des endroits où la végétation atteint un couvert suffisant. La couvaison débute dès le dernier œuf pondu et dure 23 à 25 jours. Pendant cette période, les coqs veillent les nids. L’éclosion des œufs commence vers la mi-juin et les poussins quittent le nid après quelques heures et forment avec les parents un groupe familial appelé compagnie.
Les conditions météorologiques influent fortement sur la reproduction. Les précipitations peuvent en effet noyer des pontes, les fortes chaleurs peuvent compromettre l’éclosion des œufs, le froid, le vent et la pluie sont susceptibles d’augmenter sensiblement la mortalité chez les poussins.