Takin – Budorcas taxicolor

Le takin est un bovidé qui apprécie particulièrement les zones de haute montagne. Cet animal peut mesurer jusqu’à 130 cm de hauteur et peut peser jusqu’à 350 kg. Le takin vit dans les régions montagneuses du pa_continents asiatique. Leur habitat est surtout localisé entre 2000 et 4500 mètres d’altitude. Un grand nombre d’individus est recensé au Bhoutan, en Chine, en Inde et au Myanmar.

Cet animal vit en petit groupe. Un groupe peut atteindre jusqu’à 100 individus au moment les plus froids de l’hiver. La maturité sexuelle du takin femelle est atteinte au bout de deux à deux ans et demi. L’accouplement peut se faire pendant les saisons estivales. La période de gestation du takin est d’environ 8 mois. La femelle met bas à un seul petit. Après la naissance, le petit est sevré à l’âge de 9 mois.

Herbivore, le takin se nourrit essentiellement d’herbe, de feuilles et de brindilles. Les jeunes pousses de bambou constituent également une nourriture de choix pour le takin. Le takin apprécie particulièrement le sel. C’est pour cette raison que l’animal n’hésite pas à lécher longuement les rochers.

Malgré son apparence imposante, le takin est un animal craintif. En cas de danger, il peut courir rapidement et franchir avec agilité les obstacles présentés par le relief accidenté de la montagne. Lorsqu’il court, le takin fonce toujours tête baissée. Le signal d’alerte de cet animal ressemble à une toux. Cette même sonorité, mais un peu plus grave lui sert également à attirer la femelle en période de rut. Pour pouvoir s’accoupler avec une femelle, il arrive que les mâles entament un combat à mort.

Pendant l’été, le groupe de takin se déplace toujours ensemble. Cette harde est composée d’une dizaine à une centaine d’individus. Lorsque la nourriture commence à manquer, surtout pendant l’hiver, le groupe se disperse pour se réunir à nouveau à l’approche de la saison des amours. La durée de vie d’un takin est d’environ une quinzaine d’années.

En dehors des prédateurs naturels, le takin tend à disparaître surtout à cause de l’homme. Les Chinois sont, en effet, friands de la chair de ce bovidé.