Tamarin lion – Leontopithecus
Tamarin lion –Leontopithecus
Les tamarins-lions ou singes-lions forment un genre de singes du Nouveau Monde de la sous-famille des callitrichinés, qui comprend également les ouistitis, les tamarins et le Callimico.
On connaît aujourd’hui 4 espèces, identifiables en fonction de la part de doré et de noir dans leur fourrure. Les quatre espèces ont un point commun, hélas, elles sont toutes menacées à brève échéance, du fait de la déforestation.
- Tamarin lion doré, Leontopithecus rosalia
- Tamarin lion à tête dorée, Leontopithecus chrysomelas
- Tamarin lion à croupe doré, Leontopithecus chrysopygus
- Tamarin lion à face noire, Leontopithecus caissara
Un peu plus grands 26 à 30 cm et lourds 500 à 700 g que les ouistitis et tamarins, les petits singes-lions possèdent des bras longs et fins, une paume étroite et un index très allongé, autant d’adaptations anatomiques favorisant la recherche des insectes et des larves sous l’écorce, dans les anfractuosités ou dans la litière. Ce doigt géant que l’on retrouve, en plus exagérée, chez le dactylopsila- un marsupial d’Australie et l’aye-aye – un lémurien malgache.
Ces micromanipulateurs capturent moult insectes, grenouilles. Toutefois, les petits singes-lions restent majoritairement frugivores et les trois espèces côtières se nourrissent sur les figuiers, cordias, cécropias, Inga et autres Eugenia, léchant à l’occasion le nectar des combrétums.
Le Petit singe-lion se distingue de tous les autres callitrichidés le ouistiti et le tamarin. De par sa technique de fouille alimentaire mais aussi par son système de reproduction. Chez cette espèce, il n’existe pas de mécanisme inhibant la reproduction des femelles. Les filles de la dominante ainsi que les femelles subordonnées continuent de présenter des cycles ovariens normaux en sa présence. Cette stratégie reproductive compenserait une plus grande rigidité dans le choix de l’habitat. L’élevage des petits est communautaire et le mâle en a la charge majoritaire deux semaines après leur naissance.
Trois des quatre espèces affectionnent la forêt primaire C’est là qu’elles trouvent le dortoir idéal, un trou dans le tronc d’un arbre en décomposition les abritera des intempéries et des prédateurs. Il est devenu aujourd’hui le symbole de la protection de la nature au Brésil, à l’image du Panda géant en Chine.