Tragopan satyre – Tragopan satyra
Tragopan satyre – Tragopan satyra Satyr
Chez les mâles, le dos et les ailes sont bruns, tapissées de petites taches blanches cerclées de noir. La tête est bleu-noir et rouge, le cou rouge. Le bec est court, une petite corne bleue pointe de chaque côté de la tête. Le dessous du corps est rouge avec de larges taches blanches rondes. Dans la continuité du dos, la queue est brune avec une extrémité noire. Les pattes, robustes et rosées, sont dotées d’un éperon. Les femelles présentent un ensemble marron avec des rayures ocre et des marbrures noirâtres.
C’est un oiseau de haute montagne il vit à une altitude que l’on peut estimer entre 3000 et 4500 mètres. Pendant l’hivernage, il redescend vers les 2000 mètres. On trouve généralement ces gallinacés dans des zones fraîches et humides ou des forêts tempérées de conifères mais ils fréquentent aussi régulièrement les forêts de chênes avec un sous-étage dense de bambous et de rhododendrons ou les forêts mixtes de conifères et de feuillus. On peut également les observer dans les zones rocheuses et près des petits cours d’eau à débit rapide. Dans ces endroits les sous-bois sont composés de lilas et peuvent être tapissés de primevères, de violettes, de fraisiers ainsi que de myosotis.
Il vit en couple isolé. Dans le milieu sauvage, il affiche un comportement timide et très circonspect. Pendant la période nuptiale, le tragopan satyre développe deux types de parades et de rituels. La saison de reproduction a lieu généralement de mai à juin, bien que certains reproducteurs ne nichent pas avant juillet à des altitudes plus élevées. Le nid, constitué de morceaux de bois et de brindilles, est installé loin du sol, dans un arbre ou un arbuste, à une hauteur qui peut atteindre 6 mètres. Il est bien dissimulé à la vue.
Dans la nature, une ponte typique est constituée de deux ou trois œufs alors qu’en captivité elle peut en atteindre six, voire huit. Ces œufs, d’une teinte chamois avec des taches et des marbrures brun rougeâtre, sont couvés pendant une période d’environ 28 jours. Les jeunes sont précoces et peuvent survivre sans nourriture pendant deux jours après l’éclosion.. Les jeunes fréquentent la cellule familiale et demeurent avec leur mère jusqu’à l’âge d’un an.
Ils ingurgitent des insectes, beaucoup de végétation verte, des baies et d’autres fruits, des pétales, des bourgeons et des feuilles de plantes telles que les lauriers, les rhododendrons, les fougères, les daphnés et les arbres à cannelle. Ils mangent aussi des pousses de bambous, des graines de rhododendrons et toutes sortes de bulbes de la famille des oignons. Ils apprécient particulièrement les perce-oreilles, les fourmis et les cafards. Ils consomment également toutes sortes d’invertébrés comme les araignées ou les scolopendres. En captivité ils mangent des fruits et des baies.
Ils ne recherchent leur nourriture que tôt le matin ou tard dans l’après-midi Ils fréquentent aussi bien la lisière des forêts que l’intérieur des sous-bois. Ils grattent dans une zone limitée plutôt que sur des larges superficies.