Vanneau armé – Vanellus armatus
Vanneau armé – Vanellus armatus
Appartenant à la famille des Charadriidae, le vanneau armé est un oiseau échassier africain de l’ordre des Ciconiiformes. Également appelés pluviers, les vanneaux sont répartis en une dizaine d’espèces dont les deux plus importantes sont le Vanneau armé et le Vanneau couronné (Vanellus coronatus).
On peut l’observer dans un ensemble couvrant l’Afrique méridionale et orientale, plus précisément en Afrique du Sud, au Kenya ainsi qu’en Tanzanie. On l’aperçoit souvent à proximité des points d’eau, des rivages boueux et des zones inondables, même s’il ne s’aventure pas davantage dans l’eau. Il parcourt aussi les terres intérieures, les prairies à proximité des troupeaux domestiques, ainsi que les terres agricoles comme les champs de luzerne. Mais on le voit peu dans les savanes préforestières.
Le Vanneau armé est un échassier de taille moyenne, entre 28 et 30 centimètres. Les trois couleurs dominantes de l’espèce sont aisément reconnaissables, alternants entre le blanc, le gris et le noir. Le ventre est blanc, le haut de la nuque également ainsi que de chaque côté de la tête. Les ailes sont légèrement grisées, à l’exception des rémiges primaires et scapulaires qui sont noires. Le reste du corps est noir. Les pattes sont très longues, ce qui lui permet de couvrir de grandes distances rapidement, notamment dans les zones humides. Le poids total de l’animal varie entre 114 et 213 grammes.
Le Vanneau armé est un oiseau commun aux régions du centre et du sud Kenya, ainsi que dans le sud de la Tanzanie et le sud-ouest du pa_continents africain.
Toujours en mouvement rapide, le Vanneau armé se nourrit presque exclusivement d’insectes, de petits vers et de mollusques ainsi que de petits crustacés. Lorsqu’il chasse, le Vanneau armé sprint sur une courte distance, s’arrête et fixe le sol avant de saisir sa proie, à la manière du héron garde-bœufs.
Naturellement territorial, le Vanneau armé est exclusivement monogame. La reproduction est distinguée par deux périodes de mars à mai et de septembre à décembre. Bien que la mortalité des jeunes reste importante en raison de nombreux facteurs, l’espèce n’est pas en danger.